jeudi 14 février 2019

[HATE] : les Chroniques de la Haine

Difficile lorsque l'on côtoie depuis si longtemps les univers de Games Workshop d'ignorer l'oeuvre d'Adrian Smith, auteur pour les différents jeux de la gamme Warhammer de magnifiques illustrations tant couleur que noir et blanc, et notamment l'emblématique représentation de l'affrontement entre Horus et l'Empereur. Adrian Smith pour moi, c'est aussi plus récemment un superbe travail conceptuel sur un univers cher à mon coeur, celui de Conan dans le cadre de la sortie du jeu de figurines éponyme chez Monolith. Inutile de dire qu'il n'a donc pas fallu attendre longtemps avant que le tome des Chroniques de la Haine ne se fasse une place dans les étagères de ma BDthèque...

Oeuvre ovni de 280 pages aux dialogues quasiment inexistants, HATE ne se laissera cependant pas apprécier par n'importe quel public. Il faudra savoir se laisser séduire par les magnifiques planches en noir et gris où chaque case est une oeuvre à part entière au service de l'ambiance de violence permanente de cet univers de fin du monde. Paysages désolés de cendre et de pénombre au sein duquel s'affrontent des tribus de guerriers aux atours barbares et à la musculature hypertrophiée, créatures mutantes, on est dans HATE pas très loin de la vision des affrontements entre tribus sur les terres nordiques du Vieux Monde bordant les royaumes du Chaos...


Tout simplement superbe

De manière bien compréhensible, le lancement d'une campagne de financement pour un jeu de figurines basé sur HATE a immédiatement trouvé en moi un écho favorable, d'autant que les auteurs annonçaient un respect fidèle de l'oeuvre et que les  premiers visuels disponibles étaient particulièrement alléchants. Un an plus tard après avoir participé au financement, le résultat débarque à la maison et autant dire que c'est plutôt impressionnant. Une boîte de base énorme, plus de cent trente figurines avec les tribus additionnelles et l'extension, pour un total de plus de treize kilos de matériel 😍

Mais où vais-je bien pouvoir ranger tout ça !

Les figurines de princes notamment, hautes de 6 à 8 cm, sont particulièrement impressionnantes (et que dire de l'énorme cavalier de l'extension The mother prophecy !) et semblent tout droit sorties de la BD. J'appréhende par contre quelque peu la phase de peinture compte tenu de la richesse des détails ainsi que de l'omniprésence de la peau et des visages avec lesquels je n'ai jamais été à l'aise. Grosse grosse réflexion donc à prévoir avant de se lancer, sans compter qu'avec ma vitesse de peinture, il me faudra bien un siècle avant de finir l'ensemble des figurines...


Comparaison de tailles. A l'arrière, un prince...


1 commentaire:

  1. Trop classe HATE! C'est pour moi la représentation des terres désolées où maraude toutes sortes de créatures étranges et corrompues.
    Par contre, je ne savais qu'il y avait eu un KS sur le sujet! Belle pièce en tous cas :)

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